Ils… ce sont les tenants de la science réductionniste qui pèse en grammes et qui ne comprend rien à la circulation de l’information biologique.
Ils… ce sont les experts issus de l’industrie pharmaceutique qui n’ont jamais entendu un autre discours que le sempiternel et obsolète paradigme du pondéral.
Ils… ce sont les responsables de tous horizons, politiques, sociétaux, qui ont choisi de dire à 77% des Français qu’ils sont des imbéciles en pensant que le médicament homéopathique fonctionne.
Ils ont gagné cette dérisoire bataille, pas la guerre.
Il ne m’appartient pas de définir ici sur quels éléments le combat va se poursuivre car c’est à l’ensemble de la communauté homéopathique de le définir. Nous participons activement à la réflexion et à la mise en place.
Il paraîtrait que la science ne reconnaît pas l’homéopathie ? C’est une grosse erreur. C’est plutôt le fait homéopathique qui va faire avancer la science et cela commence déjà.
Les conséquences négatives de cette décision ministérielle ne vont pas tarder à se faire jour et sans attendre le 1er janvier 2021.
En effet, au-delà d’un simple déremboursement, c’est un message de dénigrement, une entreprise de démolition voulue et préparée dont il s’agit.
Nous savons qu’une proportion importante de la population ne s’y trompera pas et restera fidèle à la thérapeutique homéopathique. Mais les populations les plus fragiles vont sans aucun doute basculer, peu ou prou, mus par ce message d’une apparence aussi officielle et d’un bel aspect scientifique.
Ces populations fragiles, ce sont toujours les mêmes. Ils sont fragiles culturellement et fragiles économiquement, car cela va souvent ensemble, hélas. Le message officiel aura plus de poids que chez ceux qui ont la chance d’avoir développé esprit critique et discernement.
En plus d’une augmentation des dépenses de santé, nous assisterons sans nul doute, à une augmentation des mésusages médicamenteux.
L’homéopathie est une solution sûre et fiable aux grandes priorités de santé publique.
Face au patient qui se plaindra de mal dormir, mais voudra « un truc remboursé », que ferons-nous ?
Augmentation des dépenses et des mésusages par report d’une frange plus ou moins grande de patients ne seront pas les seules conséquences.
Ce message de dénigrement ne vise pas que l’homéopathie. Ce seront l’ensemble des thérapeutiques alternatives qui seront ensuite remises en cause. Tout ce qui n’est pas brevetable et appartient au vivant universel risque de subir un effet domino. La phytothérapie et l’aromathérapie (les plantes sont des génériques dont personne n’a le brevet), l’acupuncture (les lois du corps vivant n’appartiennent à personne) risquent d’être à leur tour attaquées.
L’enseignement homéopathique universitaire et même privé pour les professionnels de santé doit être défendu, car si cette vague négative touchait cela, ce serait un arrêt définitif pour la pratique médicale dans un horizon de 10 à 15 ans.
Nous restons, je reste, positif et optimiste. Je le reste, non par niaiserie ou naïveté, mais parce que je sens que nous vivons une époque de grand choc.
Il n’y a jamais eu autant dans la population mondiale, de prise de conscience des limites d’un scientisme réductionniste qui se prend pour la science, qui porte le faux nez de la science. La science n’a jamais vécu sur ses certitudes, elle a toujours avancé dans le doute, la remise en cause et la transgression.
Les populations mondiales veulent moins de chimie, dans l’assiette, dans l’environnement, dans les médicaments. De puissants leviers existent qui poussent en sens inverse. Le « scientifric » contre le scientifique authentique.
Changer de paradigme se fait toujours dans la douleur. Nous y sommes !
La médecine intégrative que nous appelons de nos voeux est juste pour après. Elle se fera sans « eux », mais nous, nous sommes prêts.
Dr Daniel Scimeca
1 2,35 euros pour un médicament homéopathique remboursés aujourd’hui à 30% moins la franchise
médicale font 20 centimes. 10,58 euros en moyenne pour un médicament classique remboursé à 70%
font 7 euros.