La cabale anti-homéopathie ou l’art de noyer le poisson.
En fait, il n’y a pas de preuves scientifiques de l’inefficacité de l’homéopathie !
La thèse de l’inefficacité est soutenue, d’une part par les sceptiques qui imposent leurs convictions au nom de la science alors qu’ils n’ont rien de scientifique, d’autre part par des experts se référant à des études où la conclusion précède l’étude.
Que penser en effet, de ces métaanalyses avec une sélection de critères mis en place au fil de l’étude pour arriver à la conclusion pré établie ? Aucune de ces études n’inclut d’expert en homéopathie, comme si on pouvait organiser un colloque de cardiologie sans cardiologue.
Que penser de ces émissions abordant le sujet de l’homéopathie où sont invités des experts d’autres disciplines et des sceptiques à l’exception d’un défenseur de l’homéopathie noyé au milieu des opposants et dépourvu de temps de parole pour répondre. Messieurs les experts en médecine conventionnelle, vous n’êtes pas sans savoir que parler de façon péremptoire du fait d’une expertise sans rapport avec le sujet d’étude, relève de la notion de préjugé.
Par ailleurs les pressions exercées sont telles, que tout chercheur qui soutiendrait une thèse favorable à l’homéopathie verrait sa carrière menacée. Que dire des publications dans les médias et journaux scientifiques sinon qu’il n’a pas été possible d’argumenter de quelque façon que ce soit, alors que les sceptiques (et anti fake médecine) avaient table ouverte !
Ainsi le rapport Australien a fait l’objet d’un battage médiatique international, alors que le rapport Mathie1, beaucoup plus sérieux et paru peu avant en 2014 a été passé sous silence. Il est vrai qu’il démontrait que le médicament homéopathique prescrit de manière individualisée était 1,5 À 2 fois plus susceptible d’avoir un effet bénéfique que le placébo !
Mesdames et messieurs les journalistes, mesdames et messieurs de la communauté scientifique, vous êtes priés de ne pas participer ou mieux, ne pas vous taire, face à une cabale qui n’a rien de scientifique.
L’homéopathie est sur la sellette alors que ce sont les auteurs de fausses déclarations et d’études manipulées qui devrait l’être.
Toute la cabale contre l’homéopathie a été organisée :
Sur la base du rapport Shang de 2005 qui aurait dut être invalidé2 et sur le rapport du NHRMC Australien de 20153 dont on connaît hélas l’histoire.
Le doute est entretenu par des études qui reprennent les standards utilisés pour les remèdes allopathiques et qui font l’impasse sur l’individualisation comme le montre une revue systématique récente (Mathie et al., 2017) qui a inclus 75 essais cliniques contrôlés par placebo à double insu et randomisés sur un traitement homéopathique non individualisé.4
Ces études concernent l’action du remède homéopathique utilisé en dehors de son contexte ce qui devrait être refusé par la communauté homéopathique.
Lors du dernier Congrès de la Ligue Médicale Internationale Homéopathique, il a été clairement affirmé que l’on ne pouvait pas parler d’homéopathie sans individualisation et que celle-ci reposait sur une méthodologie invariable : Sélection des symptômes personnels du patient, valorisation, répertorisation, vérification dans la matière médicale que les symptômes du remède correspondent bien aux symptômes du patient.
La popularité de remèdes comme Arnica pour les contusions ou Gelsemium pour le stress ne doivent pas faire oublier qu’il s’agit de recettes et non de médecine homéopathique. La médecine homéopathique est tout sauf une médecine de recettes et sa vulgarisation a fait que des formations
trop superficielles ont vues le jour, aboutissant à des pratiques qui ne peuvent qu’entretenir la confusion entre remède homéopathique et médecine homéopathique.
En résumé, nous pouvons penser que l’attaque contre l’homéopathie est apparue comme indispensable à certains, quitte à faire feu de tout bois, pour arriver à discréditer une approche dissidente de la médecine.
En fait, la vraie question est le pourquoi de cette virulence contre l’homéopathie ?
Certes, les unions rationalistes ont toujours existé et jeté des pavés dans la marre. Ils ont leurs médias privilégiés qui n’ont jamais tenu le paradigme des hautes dilutions en odeur de sainteté.
Certes, certains syndicats médicaux n’ont jamais accepté que soit vantée la qualité d’écoute des médecins homéopathes.
Certes, d’autres médicaments comme les veino-toniques ont vu leurs remboursements supprimés, n’ayant pas répondu aux critères imposés par l’HAS.
Mais tous ces éléments n’ont jamais fait l’objet d’un battage médiatique à l’échelle nationale et planétaire alors que l’homéopathie ne représente que peu de choses sur le plan économique sinon quelques économies.
Ce qui est en jeu, c’est que l’homéopathie est une médecine de l’individu, prenant le contre-pied des politiques de santé basées sur l’épidémiologie avec à la clef des marchés gigantesques.
L’homéopathie, c’est 500 millions d’individus peu enclins à suivre les dictats correspondant à une vision de la santé, voire de l’humanité qui tend à s’imposer comme pensée unique. Le passeport universel de santé, ce n’est pas de la sciencefiction, c’est pour demain. Celui qui ne se pliera pas à la règle sera montré du doigt et considéré comme dangereux pour ses semblables et privé de ses libertés.
De fait, ce qui est en jeu c’est la perte de nos libertés.
En ce sens les attaques contre l’homéopathie sont avant tout liberticides. Nous pensons que le droit de choisir la façon de se soigner est un droit inaliénable de même que le médecin doit pouvoir décider ce qui lui paraît le mieux pour son patient.
Et il y avait urgence ! Jamais on n’a été aussi près de démontrer scientifiquement que l’homéopathie est une approche prometteuse. La reconnaissance d’un autre paradigme pourrait mettre à mal “le meilleur des Mondes“ que nous promet le système médical officiel.
Chers patients, continuez à revendiquer votre droit à choisir librement de vous faire soigner par un médecin homéopathe, si vous pensez que c’est bon pour vous et votre famille.
Chers amis des médias, nous avons besoin de vous pour exister, pour pouvoir continuer à choisir la médecine qui nous correspond et l’histoire nous a appris que quand il n’y a plus de choix on est sur la mauvaise pente.
Lettre ouverte d’un médecin toujours passionné par la médecine homéopathique après 40 années au service de ses patients.
Dr Yves Maillé
Bibliographie
1. Mathie RT, et al. Randomised placebo-controlled trials of individualised homeopathic treatment: systematic review and meta-analysis. Systematic Reviews, 2014; 3:142.
2. au sujet de l’étude Shang et coll., en particulier le fait que ses conclusions étaient fondées sur seulement 8 essais sur les 110 dont disposaient les auteurs à l’époque et qu’elle ne satisfaisait pas une «analyse de sensibilité ». C’est-à-dire que si vous changez un seul des 8 essais qu’ils ont choisi d’inclure dans leur analyse, le résultat est inversé, montrant que l’homéopathie fonctionne au-delà du placebo. Cela sape complètement les conclusions du journal.
3. De multiples préoccupations ont été soulevée, notamment que le NHMRC a caché le fait qu’ils ont effectué l’examen de l’homéopathie deux fois. Depuis la découverte d’un premier examen, le NHMRC a continué de refuser de publier ce document dans le domaine public, jusqu’à très récemment. Lors du deuxième examen, ils ont utilisé une méthode arbitraire pour évaluer les preuves sur l’homéopathie qui n’a jamais été utilisé dans tout autre examen, avant ou depuis.
4. Mathie et coll. ont trouvé un petit effet bénéfique pour le traitement homéopathique non individualisé qui était statistiquement significativement différent du placebo. Cependant, ce résultat global mis en commun n’a résisté que partiellement à une analyse rigoureuse de la sensibilité, où des méta-analyses ont été effectuées sur 18 sous-groupes d’essais différents, y compris la taille de l’échantillon, la puissance, les affections aigues/chroniques, etc. La qualité globale des preuves a empêché des conclusions décisives, tandis que la tendance positive des résultats indique la nécessité d’essais de plus en plus nombreux et de meilleure qualité.