Face à la souffrance psychique – Médecine intégrative

4ème journée de médecine intégrative de la FFSH

La souffrance psychique couvre un ensemble de situations rencontrées en pratique médicale courantes et qui correspondent aussi bien à des entités pathologiques bien définies (anxiété généralisée, phobies, dépression, syndrome post-traumatique) qu’à des situations plus floues où c’est l’empathie relationnelle entre le professionnel et le patient qui mettent en évidence et de façon claire un désordre de la santé mentale.

La santé mentale est selon l’organisation mondiale de la santé « un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».
La prise en charge de la souffrance psychique est donc bien plus que la prise en charge d’une pathologie précise. Elle consiste à considérer le patient comme unique dans sa manière de souffrir et d’être « mal dans le monde qui l’entoure ». Elle suppose des qualités humaines d’empathie bien évidemment, mais aussi des compétences, et donc la maitrise d‘outils thérapeutiques.
Au-delà des compétences et des outils , elle exige du discernement et de l’adaptation au patient en souffrance.

Médicament ou pas médicalement ?
Dialogue prolongé et calme ou solution rapide ?
Adressage au spécialiste ?
Arrêt de travail salvateur ou au contraire délétère ?
C’est la raison pour laquelle une approche intégrative de cette souffrance psychique semble être la seule qui soit de mise.

Pour cela la FFSH organise un colloque de médecine intégrative sur ce thème, avec pour objectifs :

  • De rappeler les cadres nosographiques de la souffrance psychique,
  • De rappeler les outils médicamenteux classiques et de discuter leur intérêt en fonction des situations,
  • De rappeler et de clarifier la place du spécialiste, de l’entretien empathique avec le professionnel,
  • D’exposer et d’ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques moins conventionnelles, dans une idée de complémentarité et sans exclusive.

Les approches non conventionnelles comme l’homéopathie au premier chef par son efficacité et son innocuité, mais aussi les plantes, les aiguilles, les thérapies cognitives ont une place centrale chez le patient englué dans le mal-être.
Elles doivent et peuvent souvent se substituer, et souvent aussi accompagner les thérapeutiques classiques de psychothérapie ou de chimiothérapie psychotrope.

Ce colloque est ouvert à tous les professionnels de santé, qui se sentent concernés par l’exigence que suscite le patient en détresse.
Un humanisme en action, en bienveillance efficiente, dans un cadre où science et relation à l’autre trouvent une alliance salvatrice.

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