La phase d’accueil
Essayez de trouver des manières conviviales ou ludiques pour démarrer :
- Demander aux participants de réagir à une citation qui suscite la réflexion.
- Les encourager à partager leurs premières questions sur le sujet.
- Lancer un sondage d’opinions.
- Proposer un brainstorming avec un nuage de mots.
Toutes ces activités doivent évidemment être en rapport avec le sujet de la formation. Elles peuvent faire référence au travail effectué avant le cours, ou donner un aperçu du contenu de la formation.
L’accueil ne doit pas être un moment d’enseignement ou un point d’apprentissage essentiel, car vous ne devez pas pénaliser ceux qui arrivent avec quelques minutes de retard. En revanche, il est important de démarrer à l’heure précisée dans la convocation pour ne pas pénaliser ceux qui arrivent à l’heure !
Évitez le tour de table classique : même si vous limitez le temps de parole de chacun à 30 secondes, et que vous avez un groupe de 15 apprenants, le 12ème participant n’interviendra pas avant au moins 6 ou 7 minutes, et le 15ème encore plus tard.
Un bon principe pour choisir l’activité d’ouverture est que tous les participants fassent quelque chose en même temps. Par exemple, une liste de questions pourrait être affichée à l’écran et les participants devraient y répondre dans le chat.
L’animateur peut aussi passer en revue une liste de questions, en demandant aux participants de lever la main chaque fois qu’une affirmation est vraie pour eux.
Quelle que soit l’activité choisie, elle ne doit pas laisser les participants inactifs.
Après avoir préparé le terrain, il est important de maintenir un rythme soutenu. Vous avez établi que les participants sont censés participer et prendre part à leur apprentissage. Vous les avez fait participer dès le début, il est donc important de maintenir ce même niveau d’énergie tout le long de votre session.
En moyenne, vous devriez impliquer les participants toutes les 4 ou 5 minutes.
Cette fréquence permet de maintenir l’attention et la concentration sur l’apprentissage. Elle permet aux participants de ne pas s’ennuyer ou d’être distraits par ce qui se passe autour d’eux dans leur propre espace physique.
Les outils
Voici une liste des outils courants et les façons dont vous pouvez les utiliser pour susciter l’engagement individuel et collectif :
- Sondage : Poser des questions et faire réfléchir
- Chat : Encourager le dialogue, même pour ceux qui n’aiment pas prendre la parole
- Levée de main : Demander la parole – Répondre aux questions par oui ou non
- Partage d’écran : Présenter des slides, des vidéos, des applications…
- Quiz : Valider les acquis
- Audio : Interagir verbalement et encourager un dialogue ouvert
- Ateliers : Faire résoudre des études de cas – Préparer des jeux de rôle
- Tableau blanc : Faire rédiger des textes ou dessiner des schémas
Ne soyez pas bloqués par les limites de la technologie, surtout s’il s’agit d’animer des activités ludiques. Par exemple, si en présentiel vous avez l’habitude de donner la parole en lançant une balle en mousse d’un participant à l’autre, pensez à la façon dont vous pourriez le faire dans la classe virtuelle. Vous pourriez peut être sélectionner la première personne en tapant son nom dans le chat, puis lui demander de sélectionner la personne suivante, et ainsi de suite, jusqu’à ce que tout le monde ait été sollicité.
Si votre plateforme n’offre pas l’option travail en ateliers, vous pouvez faire travailler les participants en binômes, en utilisant le chat privé.
Préparer les ressources pour les participants
Les supports destinés aux participants peuvent être de nature diverse et variée. Il peut s’agir de documents imprimés envoyés aux participants à l’avance, ou de matériel partagé sur la plateforme de classe virtuelle.
Les ressources des participants ne doivent pas être une simple copie des diapositives de l’animateur ; vous le savez très bien « les meilleures diapositives font les pire documents ». Les diapositives doivent contenir plutôt les instructions pour les activités, les questions des sondages et d’autres éléments qui ne seront pas du tout utiles aux participants après la formation.
Vous avez plutôt intérêt à fournir un document qui servirait d’aide-mémoire sur le terrain, ou un résumé des concepts évoqués, ou des conseils, des techniques… c’est à dire, des informations que les participants utiliseront au quotidien sur leur lieu de travail.
Vous voulez utiliser certains de ces outils ? Vous avez besoin d’aide pour établir des supports ? Nous sommes là pour vous aider, contactez-nous !